EXAMEN DE CONSCIENCE
proposé lors de la célébration pénitentielle avec confession et absolution individuelle présidée par le Pape François en 2017
1. Est-ce que je m’approche du sacrement de Pénitence avec un désir sincère de purification, de conversion, de renouvellement de vie et d’amitié plus intime avec Dieu ? Ou bien, est-ce que je considère le sacrement de Pénitence plutôt comme un poids, que je suis rarement disposé à supporter ?
2. Ai-je oublié ou volontairement caché des péchés graves dans ma confession précédente ou dans les confessions passées ?
3. Ai-je effectué la pénitence qui m’a été donnée ? Ai-je réparé mes torts ? Ai-je cherché à mettre en pratique les résolutions prises en vue de modifier ma vie selon l’Évangile ?
À la lumière de la Parole de Dieu, chacun s’examine :
I. Le Seigneur dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur ». (Mt 22, 37)
1. Mon cœur est-il vraiment orienté vers Dieu ? Puis-je dire que je l’aime vraiment plus que tout, d’un amour filial, dans l’observation fidèle de ses commandements ? Est-ce que je me laisse trop absorber par les choses temporelles ? Ai-je toujours l’intention d’agir droitement ?
2. Ma foi en Dieu, qui s’est révélée en son Fils et nous a laissé sa Parole, est-elle ferme, solide ? Ai-je donné ma pleine adhésion à la doctrine de l’Église ? Ai-je eu à cœur de poursuivre ma formation chrétienne, en écoutant la Parole de Dieu, en participant à des catéchèses, en évitant tout ce qui peut ébranler ma foi ? Ai-je toujours professé avec courage et sans crainte ma foi en Dieu et dans l’Église ? Me suis-je montré chrétien dans ma vie privée et ma vie publique ?
3. Ai-je prié le matin et le soir ? Ma prière est-elle un vrai rendez-vous, un cœur à cœur avec Dieu, ou est-elle seulement une pratique extérieure et vide ? Ai-je su offrir à Dieu mes occupations, mes joies et mes peines ? Est-ce que j’ai recours à lui avec confiance, même dans les tentations ?
4. Ai-je de la vénération et de l’amour pour le saint nom de Dieu ou l’ai-je offensé par le blasphème, le faux serment, ou en le nommant en vain ? Ai-je manqué de respect envers la Vierge Marie et les saints ?
5. Est-ce que je sanctifie le jour du Seigneur et les fêtes de l’Église en prenant part activement, attentivement et pieusement aux célébrations liturgiques, et spécialement à la sainte Messe ? Ai-je évité tout travail inutile les jours de fête ? Ai-je observé le précepte de la confession au moins annuelle et de la communion pascale ?
6. Existe-t-il pour moi « d’autres dieux », c’est-à-dire des expressions ou des choses auxquelles je m’intéresse ou dans lesquelles je mets ma confiance plus qu’en Dieu ? Par exemple la richesse, les superstitions, le spiritisme et d’autres formes de magie…
II. Le Seigneur dit : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ». (Jn 13, 34)
1. Est-ce que j’aime vraiment mon prochain ou bien est-ce que je profite de mes frères, me servant d’eux pour mes intérêts propres et leur réservant un traitement que je n’aimerais pas subir ? Ai-je été cause de scandale par mes paroles ou mon attitude ?
2. Dans ma famille, ai-je contribué avec patience et avec un véritable amour au bien et à la sérénité des autres ?
Pour les différents membres de la famille :
– pour les enfants. Ai-je été obéissant à l’égard de mes parents ? Les ai-je respectés et honorés ? Les ai-je aidés dans les soutiens spirituelles et matérielles ? Me suis-je investi à l’école ? Ai-je respecté les autorités ? Ai-je donné le bon exemple en toute situation ?
– pour les parents. Me suis-je préoccupé de l’éducation chrétienne de mes enfants ? Leur ai-je donné le bon exemple ? Les ai-je soutenus et guidés par mon autorité ?
– pour les époux. Ai-je été toujours fidèle dans mes sentiments et dans mes actes ? Ai-je fait preuve de compréhension dans les moments d’inquiétude ?
3. Est-ce que je sais donner de moi-même sans égoïsme étroit, à celui qui est plus pauvre que moi ? A mon échelle, est-ce que je défends les opprimés et est-ce que j’aide les personnes démunies ? Ou bien est-ce que je traite mon prochain avec suffisance ou dureté, surtout les pauvres, les faibles, les personnes âgées, les marginaux ou les immigrés ?
4. Est-ce que je me rends compte de la mission qui m’a été confiée ? Ai-je participé aux œuvres d’apostolat et de charité de l’Église, aux initiatives et à la vie de la paroisse ? Ai-je prié et offert ma contribution pour les besoins de l’Église et du monde, par exemple pour l’unité de l’Église, pour l’évangélisation des peuples, pour la promotion de la justice et de la paix ?
5. Ai-je à cœur le bien-être et la prospérité de la communauté humaine dans laquelle je vis, ou est-ce que je ne m’occupe que de mes intérêts personnels ? Est-ce que je participe, autant que possible, aux initiatives qui promeuvent la justice, la moralité publique, la concorde et les œuvres de bienfaisance ? Ai-je accompli mes devoirs civiques ? Ai-je payé mes impôts ?
6. Suis-je juste, engagé, honnête dans mon travail, désireux de rendre service pour le bien commun ? Ai-je donné un juste salaire à mes subordonnés ? Ai-je observé les contrats et tenu mes engagements ?
7. Ai-je obéi et respecté les autorités légitimes ?
8. Si j’ai une charge ou des fonctions de direction, est-ce que je ne me soucie que de mon profit ou bien est-ce que je m’engage pour le bien des autres, dans un esprit de service ?
9. Ai-je pratiqué la vérité et la fidélité, ou bien ai-je fait du mal à mon prochain par des mensonges, des calomnies, médisances, jugements téméraires ou violation de secrets ?
10. Ai-je attenté à la vie et à l’intégrité physique de mon prochain, à son honneur ou à ses biens ? Ai-je pratiqué ou conseillé l’avortement ? Ai-je gardé le silence dans des situations où je pouvais encourager au bien ? Dans la vie conjugale, suis-je respectueux(se) de l’enseignement de l’Église sur l’ouverture à la vie et à son respect ? Ai-je agi contre mon intégrité physique (par exemple par la stérilisation) ? Ai-je toujours été fidèle, y compris dans mon esprit ? Ai-je gardé de la haine ? Ai-je été bagarreur ? Ai-je prononcé des insultes et des paroles offensantes, créé des désaccords et des rancœurs ? Ai-je omis de manière coupable et égoïste de témoigner de l’innocence de mon prochain ? Au volant ou en utilisant d’autres moyens de transport, ai-je exposé au danger ma vie ou celle des autres ?
11. Ai-je volé ? Ai-je injustement désiré les affaires d’autrui ? Ai-je fait du tort à mon prochain dans ses biens ? Ai-je restitué ce que j’ai soustrait et ai-je réparé les torts causés ?
12. Si l’on m’a fait du tort, me suis-je montré disposé à la réconciliation et au pardon par amour du Christ, ou est-ce que je garde dans mon cœur haine et désir de vengeance ?
III. Le Christ Seigneur dit : « Soyez parfaits comme votre Père est parfait » (Mt 5, 48)
1. Quelle est l’orientation fondamentale de ma vie ? Est-ce que je m’encourage par l’espérance de la vie éternelle ? Ai-je cherché à raviver ma vie spirituelle par la prière, la lecture et la méditation de la Parole de Dieu, la participation aux sacrements ? Ai-je pratiqué la mortification ? Ai-je été prêt et décidé à éradiquer mes vices, à dominer mes passions et mes inclinations perverses ? Ai-je réagi contre mes motifs d’envie, ai-je dominé ma gourmandise ? Ai-je été présomptueux et orgueilleux ? Ai-je eu la prétention de m’imposer au point de mépriser les autres et de me préférer à eux ? Ai-je imposé aux autres ma volonté, en bafouant leur liberté et en négligeant leurs droits ?
2. Quel usage ai-je fait du temps, de mes forces, des dons reçus de Dieu comme les « talents de l’Évangile » ? Est-ce que je me sers de tous ces moyens pour grandir tous les jours davantage dans la perfection de la vie spirituelle et dans le service du prochain ? Ai-je été inerte et paresseux ? Comment est-ce que j’utilise internet et les autres moyens de communication sociale ?
3. Ai-je supporté avec patience, dans un esprit de foi, les douleurs et les épreuves de la vie ? Comment ai-je cherché à pratiquer la mortification, pour compléter ce qui manque à la passion du Christ ? Ai-je observé la loi du jeûne et de l’abstinence ?
4. Ai-je conservé pur et chaste mon corps, selon mon état de vie, en croyant qu’il est le temple de l’Esprit Saint, destiné à la résurrection et à la gloire ? Ai-je gardé mes sens et évité de salir mon esprit et mon corps par des pensées et des désirs mauvais, par des paroles et des actions indignes ? Me suis-je permis des lectures, discours, spectacles, divertissements opposés à un comportement humain et chrétien ? Ai-je été, par mon attitude, objet de scandale pour les autres ?
5. Ai-je agi contre ma conscience, par peur ou par hypocrisie ?
6. Ai-je cherché à me comporter en tout et toujours dans la vraie liberté des enfants de Dieu et selon la loi de l’Esprit, ou me suis-je laissé asservir par mes passions ?
7. Ai-je omis un bien qu’il m’était possible de réaliser ?
